Les migrantes enceintes allophones présentent un risque accru de développer un stress périnatal. En effet, il n’est pas rare qu’une grossesse survienne avant qu’elles ne soient bien établies, alors qu’elles ont encore peu de réseau social et connaissent mal le fonctionnement des institutions médico-sociales.

Suite à une étude que nous avons menée en collaboration avec l’Université de Genève et l’Arcade Sages-Femmes, nous avons l’intention de développer un programmes de prévention et d’intervention précoces ciblant cette population spécifique. En effet, les résultats montrent que la dépression prénatale est significativement plus élevée que la dépression postnatale (52% vs 38%), et que pour près d’un quart des femmes, la dépression prénatale se poursuit après la naissance de l’enfant. Les femmes cumulant plusieurs difficultés de vie sont les plus à risque de présenter des complications.

Notre objectif 2015/2017 est de sensibiliser l’opinion publique, les politiques et le monde médical sur cette problématique.

Le 12 novembre 2015, un colloque « Maternités, vulnérabilités : les conditions de la résilience » aura lieu à l’auditoire Jenny de Hôpital.

De septembre 2015 à octobre 2017, le projet de photo « Quel est le lieu, dans ma commune ,où je me sens bien avec mon enfant? » sera réalisé dans les communes de Carouge, Meyrin, Vernier et Ville de Genève.

« Le rapport sur le stress périnatal des femmes migrantes allophones«